La Nouvelle-Calédonie

Situation géographique de la Nouvelle-Calédonie.

La Nouvelle-Calédonie, couramment nommée « le caillou », est un POM (pays d’Outre-mer) du  Pacifique sud.  Se situant, approximativement, à 1500 km à l’est de l’Australie et à 1700 km au nord de la Nouvelle-Zélande. Elle est éloignée de quelques 18000 km de la Métropole.

Cette terre insulaire, organisée en trois provinces (nord, sud, loyautés), à une superficie totale de 18585 km², terre ou habite 271.407 personnes ( 2019) , et où 75% d’entre elles vivent dans la Capitale, Nouméa. Les trois provinces de Nouvelle-Calédonie sont des collectivités territoriales. Elles ont été créés à la suite des accords Matignon en 1988, accords soumis à referendum en novembre de la même année, pour être ratifié le 9 novembre 1988. Les 33 communes ont été réparties en 3 provinces, excepté celle de Poya divisée entre les provinces nord et sud.

La province sud est la plus peuplée, avec 75% de la population totale, contre 18% pour la province Nord et 7% pour la province des Îles Loyautés. Cette dispersion de la population résulte (très certainement) d’une possibilité d’aménagement du territoire disparate en fonction des provinces.

La Nouvelle-Calédonie compense son éloignement Métropolitain avec bon nombre d’atout : diversité de la population, diversité de la faune et la flore, qui se trouvent être relativement bien protégées car classées au patrimoine mondial de l’Unesco, sans oublier une grande diversité au niveau du paysage.

Au niveau de la climatologie, la Nouvelle-Calédonie est située en zone intertropicale, mais est malgré tout soumise à un climat tempéré. Elle est entrecoupée de deux saisons de transitions, avec deux dites majeures : la saison chaude, dite cyclonique de décembre à mars, et la saison fraîche de juin à août. Les températures oscillent entre 16 et 30 degrés.

Bilan économique de la Nouvelle-Calédonie.

Caractéristiques générales.

La Nouvelle-Calédonie dispose de richesses naturelles importantes et de fortes potentialités de développement. Son économie est largement dominée par l’exploitation et la commercialisation du nickel, avec le rang de troisième producteur mondial [ en savoir plus ]. Sa place stratégique dans le Pacifique est également un atout (2 heures de vol pour Sydney, Brisbane ou encore Auckland).

La population calédonienne est jeune (la moitié à moins de 30 ans), en augmentation constante. Une forte croissance de plus de 3,5 % par an depuis les années 1990.

En 2009, le PIB de l’île était de 270,7 milliards XPF (€2,27 milliards), avec un PIB par habitant de 3,1 millions CFP. En 2019, Le PIB est estimé à 1 006 milliards de F.CFP, représentant un peu plus de 3,7 millions de F.CFP par habitant (+0,9 % par rapport à 2018)

PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES :
PIB (milliards de F CFP, 2019) 1 006
Taux de croissance du PIB (%2019) 1.7
PIB/habitant (millions de F CFP, 2017)² 3.63
Taux d’épargne des ménages (%,2008) 15
Total des importations de biens (milliards de F CFP, 2019) 317.5
Total des exportations de biens (milliards de F CFP, 2018) 180.7
Solde commercial (milliards de F CFP, 2010) -176
Taux de couverture sur les biens (%,2019) 58.8
Solde des transactions courantes (milliards de F CFP, 2018) -38.5
Investissements directs étrangers nets reçus (milliards de F CFP, 2018) 44
Dépenses de l’Etat (milliards de F CFP, 2018) 176.6
Dette des collectivités de la Nouvelle-Calédonie (en % du PIB, 2009) 4,8
Taux d’emploi ( % , 2019 ) 58%

Source rapport d’activité 2019 de la Nouvelle Calédonie ieom.fr

Le secteur de l’industrie est particulièrement actif avec une hausse de 5.5% des effectifs.

De la même façon, le BTP et ses 8384 salariés en 2010 font de ce secteur le  3ème plus important (après le commerce et les services).  Le tout s’expliquant par le niveau soutenu de commande publique et privée (comme pour l’agrandissement et la rénovation de l’aéroport de la Tontouta).

Les revenus fonciers correspondent à 9.2 milliards de F CFP en 2009. De la même façon, l’investissement immobilier des ménages a connu une forte reprise. L’IEOM rapporte que « les encours de crédits à l’habitat progressent de 10.8% entre septembre 2009 et septembre 2010 […] Cette évolution est, pour partie, liée aux conditions favorables en termes de taux d’intérêts : l’enquête semestrielle sur le coût de crédit, réalisée par l’IEOM sur les mois de juillet à août 2010, fait ressortir un recul d’un demi-point, sur un an, du taux moyen pondéré des crédits immobiliers aux particuliers, à 4.76% contre 5.28% un an auparavant. La production de crédits nouveaux pour l’habitat des ménages repasse ainsi au-dessus de 50 milliards en 2010* ».

  1. L’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie Le XIXe comité des signataires de l’Accord de Nouméa s’est réuni le jeudi 10 octobre 2019, sous la présidence de M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre, en présence de Mme Annick GIRARDIN, ministre des outre-mer et avec les principaux responsables politiques calédoniens. Les travaux du XIXe comité des signataires ont débouché sur le relevé de conclusions suivant :

1)  LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE

2)  MODALITÉS DE PRÉPARATION DE LA CONSULTATION

L’immobilier en Nouvelle-Calédonie.

La Nouvelle-Calédonie présente bon nombre d’atout au niveau de l’immobilier. Notons d’ores et déjà que toutes les études publiées par l’IEOM font part de la carence de logement sur l’île. Selon eux, pour pouvoir répondre aux demandes, il faudrait construire environ 6000 logements par an. Or, en 2009, il y a 1346 demande d’autorisation de permis de construire pour 2279 logements accordés. La preuve en est que les possibilités de construction sont présentes et réalisables.

La SIC, forte de projets, a fait naître de nouveaux logements, le tout échelonné entre 2008 et 2010. Par exemple, il y a eu la construction de 470 logements étudiants à Nouville, avec un coût total de 3.8 milliards de F CFP. A dumbéa-sur-mer, la SIC dispose également d’un potentiel de construction de 2300 logements : au final, il y en aura 6200. Ces constructions font parties d’un programme de rénovation urbaine, pour un montant de 16 millions de F CFP, le tout cofinancé par bon nombre de communes, dont celle de Nouméa, Dumbéa et du Mont-Dore.

Bon nombre de projets ont également été lancé dans le nord, notamment à Voh (aménagement du secteur nord avec une possibilité d’accueil pour 200 logements) ou à Koné (travaux d’aménagement du lotissement ‘le Bosquet’ pour un coût de 3.4 milliards de F CFP). Autre projet important réalisé en 2009/2010 concerne l’usine de Vavouto dans le nord de l’île (dragage du chenal, réalisation du port, quai).

Enfin, il y a eu la concrétisation, pour les jeux du Pacifique, de la construction et rénovation des infrastructures nécessaires pour pouvoir les accueillir. Le financement total à été évalué à 7.5 milliards de F CFP, avec un investissement de 5 milliards aux frais de la Nouvelle-Calédonie.

En prévision pour 2012, il y a le projet du nouveau Centre administratif de la Province sud, sur une superficie de 9000 m² et un coût de 5 milliards de F CFP, sans oublier la construction du Medipôle de Koutio, prévue pour 2015 (44 milliards de F CFP).

Enfin, il existe des spécificités (et avantages fiscaux) sur la Scellier propre à la Nouvelle Calédonie. Les Investissements concernés sont ceux relevant de la Scellier Pacifique.

Dans ces avantages, on retrouve un engagement de location uniquement sur 5 années, une réduction d’impôt De 24 % du prix de revient pour les logements acquis jusqu’au 31/12/2012 dans la limite de 300 000 euros. Le Tout à raison d’un investissement par an.

L’imputation annuelle de la réduction d’impôt se fait sur 5 années à hauteur de 14 500 euros par an. La Scellier Pacifique bénéficie d’une exonération de la taxe foncière pendant 10 années et d’un abattement de 50 % sur les revenus fonciers.

La taxation sur les plus-values immobilières n’existe pas, tout comme il n’y a pas de prélèvements sociaux.

Le dernier point important est au niveau de la déclaration des revenus fonciers. Il se trouve que l’investisseur à la possibilité de déduire du montant des loyers un certain nombre de charge, dont les assurances décès, les frais de caution ou d’hypothèque ou encore la totalité des intérêts d’emprunts.

Enfin, si le montant à déduire est supérieur aux loyers encaissés, l’excédant est d’abord imputé sur d’autres revenus fonciers existants, puis sur le revenu global avec un plafond de 10.700 euros.